21 févr. 2011

NOTRE VOYAGE 2011 AU BURKINA-FASO

A VOIR CI-DESSOUS QUELQUES PHOTOS DES PARTENAIRES DE NOTRE ASSOCIATION

Maria Sawadogo tisserande à Ouagadougou



L'an dernier nous n'avions pas mis de photo de Maria car nous n'avions pas pris l'appareil ...un contretemps avait changé notre planning. Nous avons été trés contents de la retrouver toujours dynamique et entreprenante. Elle a deux métiers supplémentaires et en permanence trois personnes en formation. Elle regrette, comme le tisserand de Bobo la pénurie de coton à tisser. Ce coton arrive par la Côte d'Ivoire et les évènements gênent beaucoup le commerce, de toutes sortes matières, y compris de première nécessité. Alors elle improvise avec ce qu'elle a, et c'est  beau et de qualité.

Adama teinturière à Bobo-Dioulasso

Adama Lankoandé-Yada est une teinturière réputée à Bobo-Dioulasso, ici en compagnie du couturier SBA. Vous avez déjà pu apprécier ses très beaux bazins teints avec réserves pliées ou nouées - voir diaporama. Cette année Adama a teint pour nous des cotonnades. Certaines ont été cousues pour l'exposition estivale de l'association en marinières, en peignoirs et aussi en nappes.
Ci-dessous Mam' qui a rejoint l'atelier de couture de son frère, heureux de cette présence féminine dans l'équipe.


Dramane Ouattara et Seydou Béné, couturiers à Bobo-Dioulasso

A gauche Dramane devant sa
nouvelle machine à broder. Il a beaucoup apprécié de l'avoir pour les fêtes de fin d'année et ses clients aussi !  SBA à droite entretient son matériel après un mois de décembre  chargé et c'est tant mieux car le mois de janvier est, comme chaque année, un mois pratiquement chômé. Les familles resserrent le budget et se concentrent plus sur les provisions de céréales afin de tenir jusqu'aux prochaines récoltes. Mais heureusement la fête est incontournable en Afrique et la toilette a beaucoup d'importance ...

A. DAO tisserand à Bobo-Dioulasso

Aphonse nous avons promis de très belles et grandes couvertures. Malgré la pénurie de coton à tisser, il a su faire deux superbes pièces qui, nous n'en doutons pas, auront du succès à notre expo de juillet /août 2011. Nous avons déjà passé commandes pour notre prochain voyage.

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Si vous êtes intéressés par le travail de nos partenaires vous pouvez les joindre par l'intermédiaire du e-mail de notre association et pour le couturier SBA c'est ICI


BABS Visite à un ami de longue date

  
Babs artiste peintre renommé en Afrique et aussi en Europe (France, Allemagne...)

  


19 févr. 2011

Nous rentrons du Burkina-Faso


Nous sommes de retour, à lire bientôt les nouvelles de nos partenaires.

Ici la présidente avec SBA un des couturiers de notre association qui nous a beaucoup servi de taxi moto. Le mois de janvier est un "mois maigre" dans le secteur de la couture. Après les fêtes de fin d'année plus beaucoup de travail ...c'est économie....pour les budgets des familles.

16 févr. 2011

Un message de Sarah Bouyain réalisatrice

Bonjour!
Tout d'abord, un grand merci pour votre soutien.
Si vous ne l'avez pas encore vu Notre étrangère sera au cinéma
L'épée de bois  100 rue Mouffetard 75005 Paris
les jeudi 17, vendredi 18 et dimanche 20 février à 21h.
Rencontrez-moi vendredi et dimanche
 à l'issue de la séance pour un débat-rencontre.

et si vous l'avez déjà vu, faîtes encore circuler l'info…Sarah Bouyain

Retrouvez toutes les infos concernant Notre étrangère sur la page facebook  Notre ètrangère ou sur les sites http://www.sarahbouyain.fr et http://www.athenaise.com/


Dans cette scène Assita propose à Amy de boire de l'eau de riz

11 févr. 2011

"notre étrangère" de Sarah BOUYAIN

A ne pas manquer à Paris ce WE 12 et 13 février, au cinéma le St André des Arts Paris 6ème M° St Michel 0déon, séances à 14h10, 16h10, 18h10, 20h10, 22h10.
Rencontre avec la réalisatrice le lundi 14 février à l'issue de la séance de 20h10.

Amy est une jeune métisse qui habite la région parisienne. Son vrai prénom est Aminata. Née en France, elle a grandi sans sa mère burkinabé. Elle ne connait que son père, et n'a accès qu'à la partie française de son identité. Ainsi, à la mort de ce dernier, elle décide de se rendre au Burkina Faso pour renouer avec sa famille africaine. Mais l'accueil de cette étrangère s'avère réservé, et elle aura bien du mal à récolter les informations et l'amour qu'elle recherche. De son côté, Esther noue une relation particulière avec Myriam, une femme de ménage originaire du Burkina Faso qui travaille dans son entreprise, et venue à Paris pour retrouver sa fille. Elle lui demande de lui enseigner sa langue. Il s'agit du premier long métrage de fiction de Sarah Bouyain. Elle s'intéresse ici au métissage, cette identité passerelle entre deux mondes. Ces univers sont sans cesse mis en miroir dans le film : " ils sont très éloignés l'un de l'autre mais il n'est pas impossible de les lier ", explique la réalisatrice. Une réflexion sur le dialogue entre les cultures et la quête de l'identité.